Confinum
Joyeuses Pâques Confinées !
Salut, la Confinerie !
Confinés, confinées, tous aux abris !
Je me confine, tu me confines, nous nous confinons.
« Comment vivez-vous le confinement, vous ? »
« Moi, je m'éclate, pas vous ? Quel confineur êtes-vous ? »
« Oh, moi, confineur grincheux. Mais vous alors, confineuse épanouie ? »
« Oui, j'ai le confinement accompli. »
« Ah oui ? Et que faites-vous de votre temps ? »
« Tout ce que je néglige habituellement.
Je réfléchis à ma vie, j'ai enfin le temps.
Je cours, je m'étire, je me détends.
Je joue, j'apprends, je prends mon temps.
Je jardine, je bricole, et je range.
Je fais des courses, je cuisine et je mange.
Je déguste des confiseries,
bois du thé, fais du sport, et je maigris.
Je m'affale sur mon sofa, regardant des films.
Je me recentre, j'écris, et je peaufine.
J'appelle enfin ma famille, mes amis,
j'applaudis depuis ma fenêtre,
me disant que peut-être
je vais pouvoir réussir ma vie,
qu'en y mettant de l'ordre, je vais m'en sortir
et si possible, éviter de mourir. »
Casanières, casaniers, à vos tabliers !
Soyez prêts...pour des vacances prolongées.
Et d'ici le début de l'été,
Passez de Joyeuses Pâques confinées !
Covidum
Corinne Parker
Auteure
"Je suis covidée. Covidée-confinée-déconfite.
Je covide, tu covides, il covide, nous covidons, vous covidez, vous ?
Comment vous appelez-vous ? Moi, Covid, et vous ? Covidez-vous, d'abord ?
Covidom, Covid-OM ! Errare Covidum est. Même la langue est covidée, atteinte, elle aussi.
Covidons, covidons, on verra bien qui sera vidé. En attendant, j'ai l'obsession covidante, quasi-covid-obsédante.
A cette échelle, c'est presqu'un covido-terrorisme, covid-évident pour les covido-sceptiques, massivement covidés.
Se faire covider, c'est se faire avoir de l'intérieur. Covide humanum est.
Covid, je t'aurai ! Et je t'expulserai. Covid-oshima, mon amour,
tu me sors par les yeux, les trous de nez, tous les pores de la peau, et les poumons poreux.
Je t'inspire, tu m'expires, jusqu'à ce qu'à ton tour, tu m'inspires, je t'expire..."
À propos de l'auteure
"Je m'appelle Parker. Corinne Parker.
Je suis née le 16 mai 1968 à Paris, de l'union de Claire Fontaine et de George Parker.
Dorothy Parker fut ma mère-grand, et feu La Fontaine, un aïeul.
Ayant étudié à Oxbridge puis à la Sorbonne,
j'ai travaillé comme stylo-dactylo dans de prestigieux cabinets d'affaires véreux,
en tant que biographe dans les hospices, avant de rejoindre les rangs de l'école pour y râler à souhait.
Il faut dire qu'il y a matière... Je vis aujourd'hui à Paris.
J'écris des romans de gare, des polars à la "San Antonia", et des nouvelles toutes fraîches.
Ecrire est ma passion, je m'enflamme toute seule, le soir à la lueur de la bougie, et je fais couler de l'encre...
Je me raconte des histoires, en m'inventant une nouvelle vie, et un nom qui va avec :
"My name is Parker. Corinne Parker.""
Si Paulette M'était Contée
Roman biographique
"Si Paulette m'était contée, voici ce que j'en raconterais : cette histoire est le portrait de ma Mère-Grand, parfois Grand Méchant Loup, à ses heures. C'est une femme de caractère, dans toutes les nuances de rouge, sa couleur de prédilection, avec une nette préférence pour le rouge-séduction, qui aura marqué les coeurs et les générations. Cette maîtresse-femme est La Femme, dans toute sa splendeur. Nous portons toutes en nous quelque chose de Paulette. Voici son mystère ; le "mystère Paulette"."
« La vie en elle-même est le plus merveilleux des contes de fées »